Quand l’innovation française est contrainte de s’expatrier

On parle beaucoup, actuellement, des Français disposant d’un patrimoine ou de revenus conséquents et qui se réfugient sous des cieux plus cléments. Ils ne sont malheureusement pas les seuls. Beaucoup de moteurs de l’innovation partent aussi.

La tribune nous conte l’histoire de cet inventeur du trottoir électrique qui produit de l’énergie par l’action des passants. Testé, validé, ce produit n’a pas trouvé d’investisseur ni de prêteur en France. Son inventeur a mis quatre heures pour conclure un contrat de partenariat avec la Stony Brook University de New York. Bien sûr, cette dernière lui a fait rencontrer le chercheur Lei Zuo avec qui l’inventeur devra partager les royalties. Conclusion, la start up française ferme, l’inventeur s’expatrie, crée une nouvelle société aux USA, qui, n’en doutons pas vendra vendre ses trottoir en France dans quelques années. Si ça se trouve, même, un gentil ministre de l’écologie nous ventera les bienfaits de l’invention et subventionnera l’installation du produit… qui aura failli être fabriqué en France. D’ailleurs, le sujet de l’éclairage publique, gourmand, onéreux,commence à venir sur le devant de la scène (lire ici).

Laurent Villerouge, l’inventeur, semble désolé. Qu’il ne le soit pas! Nous, Français, pouvons être désolés, mais pas lui! Il aura aux USA des conditions beaucoup plus favorables pour mettre au point ses futures innovations, il pourra beaucoup mieux profiter (à condition d’être juridiquement vigilant) qu’en France des revenus de son invention. Ce doit être cela que le candidat Hollande appelait « prendre en compte les flux migratoires dans les deux sens… »

l’article de la Tribune:

One thought on “Quand l’innovation française est contrainte de s’expatrier

  • … qu’ils partent!

    C’est la même rengaine qu’on nous repete depuis 40 ans… Sous Giscard c’etait la fuite des cerveaux déjà…

    Tous ces inventeurs qui veulent des subventions et qui ne veulent pas prendre de risque, pour ensuite mieux se gaver…

    La liberte c’est justement prendre des risques. L’état n’est pas la pour cela, ni avant, ni apres sauf cas particulier.

    C’est comme les pauvres patrons des boites nationales qui avec 30, 40 ou 50 fois le salaire du moins bien payé vont « partir » à l’etranger : QU’ILS PARTENT! nul n’est irremplaçable et de bons gestionnaires, il y en a à la pelle en France,… et ce sont ces mêmes patrons qui verrouillent leur ascension professionnelle.

    Je ne pleurerai pas sur leur etat d’ame et leur départ. On a le choix, ou une economie administré, ou une économie libre… mais pas l’une quand ça va pas et l’autre quand ça rapporte.

    Du balais, la France a des citoyens de qualité dans tous les domaines… faisons le menage.

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