François Pérol à la tête de BPCE: Circulez, il n’y a plus rien à voir!

La cour d’appel de Paris a tranché: dans un verdict rendu aujourd’hui, elle s’oppose à l’ouverture d’une enquête sur la nomination de François Pérol, à la tête du groupe Banque populaire-Caisse d’Épargne.

A l’origine, la justice avait été saisie par deux syndicats de BPCE qui avaient porté plainte pour « prise illégal d’intérêt » à la suite de la nomination de François Pérol à la tête de leur banque car celui-ci, conseiller du chef de l’Etat, dont il avait été précédemment le directeur de cabinet adjoint au ministère des Finances,  avait pris part aux négociations sur la fusion entre Banques Populaires et Caisses d’Épargne avant d’en prendre les rênes. Dans un premier temps, le parquet de Paris avait décidé de classer les plaintes, mais saisi de l’affaire par une constitution de partie civile, le juge d’instruction Roger Le Loire, avait par contre, lui, estimé que les conditions pour l’ouverture d’une information judiciaire étaient réunies.

C’est donc contre cette décision que le parquet de Paris avait fait appel. A l’audience du 3 février, le parquet général avait requis un classement  estimant que François Pérol n’avait « aucun pouvoir de décision » dans cette affaire. Malgré la contestation des syndicats pour qui François Pérol, a joué un rôle essentiel dans la fusion des deux établissements bancaires avant d’en prendre la tête, la Cour d’Appel a définitivement décidé de classer sans suite le dossier.

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