Contrôles (fiscaux) au faciès…

Barack Obama licencie le patron de l’IR$ (Internal Revue Service), le fisc américain….

Le motif de ce licenciement est clairement politique. Monsieur Steven Miller avait fait diligenter des enquêtes et des contrôles sur des cibles choisies en raison de leur couleur politique (conservateurs avec une petite prédilection pour les « Tea Party ») et en prenant soin d’épargner les démocrates et les associatifs de gauche présentant les mêmes profils.

Morceaux choisis par l’AFP:

Intervention intégrale:

Dans laquelle Obama annonce non seulement la « démission » du directeur de l’IRS, mais aussi la mise en place de la mise sous tutelle de l’administration par le Congrès, démocrates et républicains unis.

Les medias américains évoquent le Watergate, parlent d’une possible démission d’Obama lui même si il apparaît que la Maison Blanche soit d’une manière ou d’une autre impliquée ou ait été simplement informée de ces pratiques.

Notre première réaction, à nous Français, est de rire de tout cela. Nous sommes tellement habitués à de telles pratiques! Elles sont tellement notre lot commun! Au delà des contrôles fiscaux et de leurs choix discrétionnaires, imaginez le « mur des cons » aux USA! Mais c’est toute la magistrature qui est décapitée, le Garde des Sceaux qui est démissionné, c’est l’état d’urgence! Et le ministre de l’Intérieur qui mobilise des centaines de CRS et de Gardes Mobiles suréquipés et violents contre les manifestants pacifistes contre le mariage homosexuel (réputés voter à droite) et qui laisse la racaille de banlieue (réputée voter à gauche) piller des magasins et des cars de touristes? Inimaginable dans un pays démocratique sans que cela ne soulève un véritable tollé et n’oblige le splus hautes instances à s’expliquer… En France, le premier ministre annonce que tout va bien, qu’aucune sanction n’est prise ni ne sera prise…

Alors oui, décidément, les dérives ou tentations de dérives existent partout, y compris aux USA, mais ce qui différencie une démocratie d’un régime dictatorial, c’est l’existence et le pouvoir des… contre-pouvoirs. Or en France, avec une presse subventionné à hauteur de 500M€/an et un secteur associatif arrosé au niveau du Milliard, une justice déconnectée du peuple et consanguine, il n’y a plus de « contre pouvoirs ».

« Ce n’est pas à ses erreurs que l’on juge un homme, c’est à sa capacité à les réparer »…


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Défiscalisez en toute légalité:

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