15% des emprunteurs de décembre 2010 ne seraient pas finançables aujourd’hui…
Empruntis. com a présenté hier le marché du crédit immobilier tel qu’ils l’ont vécu au mois de juin dernier:
Les taux variables, pour leur part, enregistrent quelques très légères baisses de l’ordre de -0,05% en raison notamment de la baisse de plusieurs barèmes pour les produits semi-fixes. Des produits qui présentent un intérêt notable puisqu’ils s’affichent en moyenne à 0,70% en dessous des produits fixes classiques.
A l’occasion de cette présentation, le courtier a fait remarquer que si nous ajoutons 0.8% (ce qui correspond à la hausse moyenne constatée depuis) aux dossiers acceptés par les banques entre octobre et décembre 2010, seuls 85% d’entre eux seraient aujourd’hui jugés acceptables. « Cela ne veut pas dire que ces 15 % ont dû renoncer purement et simplement à leur emprunt », précise Empruntis, car certains jouent sur la durée des emprunts, allongeant ceux ci pour diminuer les mensualités. D’autres optent pour des formules à taux mixtes, forme hybride de prêts assortis d’un taux fixe sur les premières années de remboursement, et d’un taux variable capé ensuite. « Ce type de formule à la carte avait totalement disparu, les banques en proposent à nouveau depuis que les taux remontent, car elle permet de diminuer le coût des mensualités ». Ces formules sont surtout à déconseiller fortement alors que des temps d’inflation pointent à l’horizon. Ils risquent de coûter très cher aux emprunteurs.
Les informations que les banques ont pu fournir à Empruntis pour l’été laissent à penser qu’il n’y aura pas de grand changement durant cette période.