12 790 entreprises sont mortes cet été…

Il n’y a jamais eu autant de défaillances d’entreprises sur un trimestre. Tous les secteurs de l’économie sont touchés.

Pourtant, notre ministre des finances l’a dit, répété et proclamé, la reprise est là, il la voit, il la sent. La morosité est dans la tête des gens, pas dans la réalité « bercy-nienne ».

Pourtant les chiffres, aussi durs soient ils, sont là et les lunettes roses de nos ministres ne suffisent pas à les atténuer. La déroute est partout, y compris dans les services à la personne, y compris dans les secteurs qui jouent d’habitude le rôle de supplétifs de la consommation de luxe.

Outre les drames personnels que cela implique car dans tous ces cas, il y derrière un ou plusieurs entrepreneurs qui ne bénéficie d’aucune couverture sociale et se retrouve avec des dettes, outre les licenciements, outre les cotisations sociales, les taxes et les impôts qui ne rentreront pas, nous assistons aussi l’assèchement du terreau sur lequel il était éventuellement envisageable de relancer la dynamique de l’emploi à court terme.

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