Rentabilisez votre résidence secondaire

résidence secondaire en NormandieL’Etat fait en sorte que votre résidence secondaire vous coûte de plus en plus cher…. Contre-attaquez!

Vous voyez régulièrement passer des annonces vous proposant un appartement de 120 mètres carrés avec terrasse, dans une résidence privée avec piscine et vue sur les calanques de Cassis, pour 2 000 euros par semaine en plein été, ou d’autres, à des prix moins élevés, en Normandie ou en Bretagne. Il s’agit, pour les propriétaires, d’amortir le plus possible le coût de leur résidence secondaire que charges, entretien, taxes surélevées rendent chaque année de plus en plus difficiles à supporter. SI l’envie vous prend, parfois, de céder à la paupérisation socialiste et de vendre votre résidence secondaire afin de vous prolétariser et entrer dans le rang, ressaisissez vous! Si l’Etat fait tout pour vous décourager et vous appauvrir, vous avez encore quelques moyens pour maintenir votre niveau de vie.

Vous pouvez rentabiliser votre résidence secondaire

Votre résidence secondaire, c’est bien logique reste inoccupée au moins la moitié du temps, si ce n’est plus. Louez la durant les périodes inoccupées.  L’opération peut être largement bénéfique, même si les prix de location sont très variables selon le type de bien, et surtout selon la situation.

Les prix de location de votre résidence secondaire varient en fonction de sa situation

La Bretagne ne séduira pas le vacancier en hiver. En revanche, dans des stations très prisées comme celle de La Baule, un deux pièces à 800 mètres de la mer se loue quelque 600 euros la semaine entre le 15 juillet et le 15 août. C’est presque une fois et demie plus cher que pour une maison en bordure mer à Fécamp. Des parisiens, propriétaires dans un village situé à 50 kilomètres au sud de Morlaix, loue une maison en pierres pour 6 personnes 400 euros les semaines d’été. Pour prétendre à un tel tarif, il a fallu construire une piscine (couverte). Un investissement qui leur permet d’ailleurs de séduire quelques vacanciers en dehors de la saison estivale…

Quant à la montagne, y investir dans une résidence secondaire peut être agréable mais aussi rentable. Surtout dans les villes thermales. Un petit exemple pour vous donner une idée du marché : un studio en plein centre du Mont-Dore d’une valeur de 80 000 euros se loue toute l’année 350 euros par semaine. Le propriétaire peut s’y réserver 4 semaines de vacances annuelles, cela ne l’empêche pas d’empocher près de 17 000 euros annuels…

Des revenus bénéficiant d’un abattement fiscal!

Evidemment, les prix de location ne constituent pas un revenu net. Il faut déduire les frais de chauffage ou de climatisation, la taxe foncière, les divers frais d’entretien, en particulier en cas de piscine. Pensez  aussi aux les émoluments versés à la personne chargée de l’entretien, même si vous pouvez la rémunérer en chèque emploi-service.

Il y a aussi les frais de publicité pour trouver les locataires. Vous avez bien sûr des sites du type Le Bon Coin qui sont gratuits, mais aussi des réseaux ou des sites spécialisés aux tarifs souvent inférieurs à 100€ par an. 

Parmi les charges, n’oublions pas nos amis de Bercy. De ce côté là, dans la mesure où vos revenus n’excèdent pas 32 900 euros, les loyers entrent dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux et à ce titre, bénéficient d’un abattement forfaitaire pour charge de 50%.

Notons pour mémoire que si votre logement est classé Gîtes de France ou meublé de tourisme, l’abattement forfaitaire et le plafond de revenu seraient respectivement de 71% et de 82 200 euros. Mais pour avoir le label Gîte de France, le logement doit répondre à un cahier des charges quelquefois contraignant. Beaucoup de propriétaires, non désireux de faire de la location saisonnière à titre professionnel, ne s’embarrassent pas de telles formalités.

Si vous disposez d’un bien géographiquement situé dans une petite niche prisée, ce petit flux de revenus peut vous permettre de compléter une retraite.

Investir un minimum de temps pour assurer le succès de la location de votre résidence secondaire

Même si vous ne voulez pas entrer dans un processus professionnel, il vous faudra consacrer un minimum de temps à cette activité. Louer sa maison ne se fait pas au pied levé. Pensez qu’il vous faudra:

  • Faire et renouveler régulièrement la publicité de votre bien, sur des sites internet ou auprès du syndicat d’initiative.
  • Gérer les réservations et les contrats.
  • Vous assurer de l’intendance, des états des lieux, du respect des lieux. Même si vous avez quelqu’un sur place en qui vous avez toute confiance, un minimum de contrôle s’impose pour éviter les dérives. 

Faites vos comptes avant de vous lancer dans la location de votre résidence secondaire

Avant de vous lancer, assurez vous que le jeu en vaut la chandelle. 

Pour cela, n‘oubliez pas qu’une résidence secondaire coûte cher, souvent plus cher qu’une résidence principale, surtout si le jardin est grand et si le logement est fouetté par les embruns ! Enfin, la possibilité pour certaines communes de majorer de 20% la taxe d’habitation des résidences secondaires, ne fait qu’aggraver les choses. Regardez combien vous coûte (hors investissement) votre résidence secondaire. Ajoutez y les coûts propres à la location. Prenez, en consultant sur les sites, le prix moyen de location de biens similaires dans votre région. Divisez le total des coûts par le prix de location constaté, cela vous donnera le nombre semaines de location nécessaires pour arriver à un coût nul de votre résidence secondaire. Cela vous semble jouable?

Alors, faites un autre calcul. Combien allez vous générer de frais fixes et de temps pour mettre votre bien en location? Valorisez cela, divisez le par le prix de location moyen…. Une ou deux semaines suffisent à couvrir? Vous n’avez donc rien à perdre à essayer!!!!

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