Pauvre France, un ancien Président contraint de vendre ses bibelots…

Le premier Président à s’être dit « normal » vend ses bibelots. Pour survivre? Pour préparer son départ de France? Bon Week end à tous!

Vous souvenez vous de ce Président qui s’invitait à dîner chez vous en toute simplicité (plus quelques caméras) ou n’hésitait pas, à potron minet, à convier les éboueurs de la rue St Honoré à partager son petit déjeuner en toute simplicité (plus les journalistes accrédités) ? Il fut notre vrai « Normal 1ier », l’actuel n’étant qu’une pâle copie. Et bien le croirez vous, Valéry Giscard d’Estaing, car c’est bien de lui qu’il s’agit se voit contraint de vendre les meubles d’un de ses modestes châteaux.  Ah! Pauvre France que celle qui contraint ses « grands » à telle misère. C’est aujourd’hui, pour ceux que cela intéresse, pour ces  bourgeois et manants qui aiment à chausser les charentaises et les noms de ceux qu’ils ne sauront toujours que singer (ah? je m’emballe? les noms et titres du Président ont été achetés par son grand père? il n’est point de noble extraction?), que se tient une vente aux enchères d’un type particulier dans le Puy-de-Dôme: celle des meubles du château de Valéry Giscard d’Estaing, organisée sur place, château de Varvasse, situé à Chanonat, à une quinzaine de kilomètres de Clermont-Ferrand, par la salle des ventes Drouot.

Vous trouverez bien quelque chose à votre goût et dans vos possibilités, les mises à prix des 400 lots vont de 30 euros pour une modeste table de chevet à 18.000 euros pour deux globes (terrestre et céleste) datés de 1848, pour une vente qui devrait rapporter au final 400.000 euros. Environ 2.000 personnes sont attendues, de l’avis même du commissaire priseur autant pour visiter le château que pour l’intérêt des objets. La seule pièce manquante est « l’Ariane endormie » du sculpteur Pierre Julien, datée de 1785, qui, estimée entre 20.000 et 30.000 euros, a été transportée à Drouot pour y être présentée en avant-première.

En fait, à 86 ans, Valéry Giscard d’Estaing souhaite utiliser le produit de la vente à la constitution d’une fondation qui porterait son nom. Il essaye d’ailleurs de vendre ce château de Chanonat, d’origine médiévale, depuis plusieurs années. C’est son père, Edmond Giscard d’Estaing, qui avait acheté la bâtisse en 1933 et c’est lui aussi qui a acquis la plus grande partie des meubles, avec un goût particulier pour le style Empire.

Que les âmes sensibles se rassurent, M. Giscard d’Estaing vit dans son autre château, le château d’Estaing, en Aveyron, acquis en 2005, qu’il habite alternativement avec son appartement parisien.

Bon week end, les manants!

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2 comments

  • Il y a une forme de second degré dans cet article qui va énerver. Si il est repris sur Agora, celui là, vous allez frôler le 100% de moinssage, Monsieur de Kerguelen!

    Bon week end à vous et Montjoie Saint Denis! Pour Dieu et le Roy!

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