Nombre de dossiers de surendettement en 2017

Le nombre de dossiers de surendettement en 2017 est en baisse pour la troisième année consécutive selon le rapport de la Banque de France

Le nombre de dossiers de surendettement en 2017 est en baisse. Il se situe à 181 123 dossiers déposés en 2017 auprès des secrétariats des commissions de surendettement.

Ce nombre de dossiers de surendettement en 2017 s’inscrit en recul pour la troisième année consécutive (- 6,7 % en 2017 et – 22 % en cumulé depuis 2014).

Les 166 760 ménages dont les situations ont été déclarées recevables étaient endettés à hauteur de 7,2 milliards d’euros, ce qui représente une baisse de 2% du volume de dettes sur un an.

Après traitement par les commissions, puis homologation éventuelle par la justice, 23 % de la dette globale a été effacée, ce qui, en fin de compte représente un endettement moyen de près de 33 250 €.

Modification de la structure de la dette

La structure de l’endettement de bon nombre de dossiers de surendettement en 2017 a notablement évolué depuis trois ans.

Les encours de crédits à la consommation enregistrent une diminution de 29 %. Les sommes concernées ne représentent que 37,4% du montant total des dettes traitées, alors que cette part était nettement majoritaire au début des années 2010 et s’établissait encore à 39,3% en 2016. Il est encore fréquent, quatre cas sur cinq, qu’une situation de surendettement soit en partie liée au crédit à la consommation. Néanmoins la baisse est substantielle, puisque cela représentait neuf cas sur dix en 2012.

Les dettes de charges courantes (logement, énergie, transports, etc.) baissent aussi de 4 %.

Les dettes immobilières sont stables et les autres dettes (dettes familiales, cautions, dettes sociales, etc.) augmentent de 13 %.

En outre, la Banque de France constate que les situations de surendettement se concentrent sur les populations vulnérables : adultes isolés, personnes en recherche d’emploi, ménages disposant de revenus inférieurs aux minima sociaux ou au SMIC.

L’intégralité des chiffres de la Banque de France sur le sujet en cliquant sur ce lien.