Les fonctionnaires gagnent 10% de plus que les salariés du privé

marcher sur la têteLa France fonctionne à l’envers. Il y a plus intérêt à faire une carrière de fonctionnaire que de salarié et plus intérêt à être salarié qu’indépendant…

Les fonctionnaires sont décidément les privilégiés du régime.

Comme le montre l’étude de l’INSEE sur le salaire moyen en France en 2014, les fonctionnaires gagnent en moyenne 2.000 euros de plus par an que les salariés du privé, qui ont une rémunération de 19.400 euros. Ce chiffre a le mérite de replacer le débat sur les effectifs de la fonction publique dans son contexte global: celui d’un retour à un lissage satisfaisant entre avantages du secteur public et contraintes du secteur privé.

Le salaire des fonctionnaires augmente plus que celui du privé

L’INSEE a bien cherché à noyer ces éléments à la fin de son étude pour les rendre les plus indolores possible. Ils sont implacables: les fonctionnaires sont mieux payés et plus augmentés que les salariés du privé, n’en déplaise à ces mêmes fonctionnaires qui invoquent régulièrement une dégradation de leur pouvoir d’achat.
Ainsi, en 2014, le salaire des fonctionnaires a augmenté de 1%, quand les salaires du privé augmentaient de 0,6%. Le quinquennat de François Hollande se traduira donc, in fine, par un accroissement des privilèges des fonctionnaires, dont le temps de travail n’est pas compté (et très souvent inférieur à 35 heures), et dont les revenus de remplacement au départ à la retraite sont plus élevés que les retraites du secteur privé.

Beaucoup mieux payés que les salariés du privé

Globalement, la situation salariale des fonctionnaires paraît donc extrêmement favorable, toutes catégories confondues. Avec 5 millions de fonctionnaires bien payés et soumis à de faibles exigences de rentabilité d’un côté, et 16 millions de salariés du privé pressurés par la concurrence de l’autre, le paysage social français paraît porteur de dangereux déséquilibres dont le coût politique n’est pas sans incidence. Ces ruptures d’égalité entre les différents segments de la population nourrissent des sentiments de frustration qui font le jeu des populismes et des extrêmes.
Ces frustrations sont forcément accrues lorsque le débat politique tourne autour de la restauration du « service public », dont les contours se confondent de plus en plus souvent avec les intérêts personnels des fonctionnaires eux-mêmes. Cette donnée mériterait d’être attentivement étudiée à l’approche de l’élection présidentielle…

Source: Jusqu’ici, tout va bien…

2 comments

  • Dans un pays communiste, je ne vois pas ce qu’il y a d’anormal à ça. Et tous les gens de gauche (et pas mal de droite) sont persuadés qu’il faut aller vers les 90% de collectivisme de L’URSS. Donc non, rien d’illogique à ce que ceux qui paient (privé) soient moins bien lotis que ceux qui en bénéficient (public). Que ceux qui ne sont pas contents partent…

  • Il est évident que la solution la plus simple et la plus juste serait que tout le monde soit fonctionnaire comme en URSS. D’ailleurs, ça résoudrait le problème du chômage, permettrait une assurance santé gratuite, rustique mais efficace, permettrait une éducation gatuite et de haute qualité (contrairement à l’Education Nationale qui n’éduque personne ni n’enseigne sérieusement les basiques lire, écrire, compter, à part les droits de l’homme, cette imposture judéo maçonnique). En outre, ça permettrait de résoudre le problème du logement (là faudrait voir de plus près car les appartements communautaires ont laissé aux Russes un souvenir ému, mais de toute façon, en France, on dispose d’un parc immobilier pléthorique, surtout si on renvoit chez eux les 26 millions d’individus de race non européenne), de plus, ça permettrait d’offrir à la population des transports quasi gratuits et permettrait la constitution d’une armée redoutable, assurerait une recherche de pointe, le tout fonctionnant vaille que vaille avec une population travaillant à petite vitesse ou à mi-temps. Dans un système capitaliste marchand, la moitié des individus est payée grassement pour emmerder ou escroquer l’autre moitié et l’empêcher de bosser tranquillement. C’est je pense l’explication finale qui explique que le système soviétique supportait à peu près décemment la comparaison avec l’économie ouverte dite de marché. Au fait, le communisme n’ayant jamais aboli l’argent, on ne peut sérieusement le taxer d’anticapitalisme, puisque le capital est constitué d’argent ou évalué selon cet étalon. Signé Adolfo Stalini.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.