Le marché locatif est atone

Chômage, pénurie, menaces de blocage, le marché du locatif manque de dynamisme.

L’observatoire Clameur vient de publier son bilan sur la première moitié de l’année 2012.

Première constatation, la mobilité des locataires a baissé. Ils ne sont que 27 % (en moyenne nationale) à avoir déménagé depuis le début de l’année. Ils étaient presque 30% en 2007 à la même époque. Le record de la mobilité la plus faible est Paris avec 17.6%, presque dix points de moins que la moyenne nationale. La baisse nationale de mobilité est bien évidemment à rapprocher avec le marché de l’emploi. Pour Paris, comme pour Marseille, la pénurie de logements locatifs génère une attitude conservatrice de la part des locataires. « j’en ai un, je le garde.. ».

Deuxième point important de ce bilan, le « fléchissement » de l’effort mis par les propriétaires pour améliorer les logements mis à la location. Ils ne sont que 28% à avoir fait des travaux contre 34% l’an passé. Nous pouvons imputer cela à l’effet « Duflot ». Risquant un blocage des loyers, les propriétaires serrent les boulons et réduisent les dépenses.

La troisième chose à retenir, c’est le ralentissement de la progression des loyers. La hausse des loyers est en moyenne nationale de 1,2 % cette année, après + 1,6 % en 2011. C’est la 6e année que les loyers augmentent en moyenne moins vite que l’inflation. Ceci est bien évidemment à moduler en fonction de la zone géographique (de +2.9% en IdF à -1.3% en Haute Normandie), et la taille et la nature du logement loué (studio, appartement, maison..)

Dernière observation intéressante, l’augmentation à la relocation. En moyenne nationale, elle s’élève à 3.7%. Moyenne somme toute raisonnable dans le contexte actuel.

Tous les chiffres et tous les détails sur le site de l’observatoire Clameur
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