SDF : Mélenchon veut la réquisition des logements
Les années passent et ne rendent pas les idiots plus intelligents. Face au (vrai) problème des SDF, Mélenchon n’a d’autre (mauvaise) idée que… la réquisition
Alors qu’à Paris seul un quart des demandes au 115 aboutissent, en Seine-Saint-Denis 17% et dans le Nord 6%, que les SDF sont partout en France de plus en plus nombreux, Jean-Luc Mélenchon estime mardi sur son blog qu’ « un tel scandale devrait justifier d’utiliser la loi de réquisition des logements vides ». Il estime en outre que le gouvernement « ne prend pas les mesures d’urgence pour mettre à l’abri les personnes et prend des décisions qui vont aggraver la misère (…) Il refuse de voir le problème de pénurie de places d’hébergements ».
Que dénonce-t-il à cet égard? L’entrée et l’installation de 300 000 étrangers indigents par an (l’équivalent d’une ville comme Nantes à construire chaque année)? Les mesures stupides du gouvernement socialiste qui a cassé la (petite) dynamique de construction de logements neufs? Les critères de sélection qui donnent priorité aux étrangers quel qu’en soit le coût (voir ci dessous le coût des logements d’urgences pour un seul département français en 2016) et qui rejette dans la rue de plus en plus de Français? Une politique économique qui détruit chaque année des emplois à faible valeur ajoutée et pousse de plus en plus de Français vers la misère?
Non, bien sûr. Monsieur Mélenchon est un grand défenseur de toutes ces absurdités qui produisent la paupérisation de plus en plus de foyers et poussent de plus en plus de nos concitoyens à la mendicité et à la pauvreté. Monsieur Mélenchon préfère « dénoncer » le refus des pouvoirs publics d’ouvrir l’hôpital du Val-de-Grâce pour y accueillir des SDF ou « regretter » les coupes dans le budget des organismes HLM, et la création annoncée d’un « bail mobilité » d’une durée de un à dix mois..
Il préfère se donner le beau rôle de celui qui « réclame » des aides pour pallier aux conséquences d’une politique qu’il chérit!
Décidément, oui, les années passent et, comme disant le poète chanteur « quand on est c…, on est c…, et le temps ne change rien à l’affaire »!