Pour comprendre les hésitations de l’Espagne
Les exigences de la « troïka » préfigurent la prochaine harmonisation du droit du travail en Europe…
Beaucoup s’interrogent aujourd’hui. Pourquoi l’Espagne fait elle des ronds de jambes, semble-t-elle hésiter, se faire prier? Surtout maintenant, avec l’OMT du camarade Draghi, il suffit d’envoyer une gentille lettre au FESF et pfffuit! les dettes (au moins à court terme) sont rachetées par la BCE! Plus de problème de liquidité, plus de problème d’échéances!
Oui, mais voilà, une lettre au FESF, c’est perdre le peu de souveraineté que l’UE nous laisse encore. Et lorsque l’on perd le peu de souveraineté qu’il nous reste, que se passe-t-il? Ceci:
Au fait, vous avez bien compris, Bruxelles, par l’intermédiaire officiel de la « troïka » (nom tout à fait bien choisi, puisque c’est son ce sobriquet que l’on appelait les dirigeants tout puissants d’URSS…) impose une nouvelle organisation sociale. Un nouveau code du travail. Bien, maintenant que vous l’avez vu, maintenant que vous avez compris ce qui attend les pays qui se mettent entièrement sous la coupe de Bruxelles, souvenez vous du discours de TOUS nos dirigeants, anciens et actuels, et de l’immense majorité des autres dirigeants européens: « Une union monétaire n’a de sens que dans un cadre fédéral, avec une gestion des Etats contrôlée, une organisation économique généralisée et une réglementation sociale harmonisée… »
Je répète à ceux qui sont un petit peu durs d’oreille, une Europe qui tend vers le fédéralisme est une Europe qui va obligatoirement harmoniser ses régimes sociaux et ce ne sera pas sur le modèle de la France, harmoniser ses régimes de santé et ce ne sera pas sur le modèle de la France, harmoniser son droit du travail et ce ne sera pas sur le modèle de la France. Bon, mais rassurez vous, le Conseil Constitutionnel a considéré que la signature du pacte de stabilité n’était pas une remise en cause de la souveraineté nationale, alors « jusque là, tout va bien… »
[tell-a-friend id= »1″ title= »Faites suivre »]