La situation de monopole est sclérosante
Dans les chemins de fer aussi, la concurrence est bénéfique….
Nous évoquons régulièrement dans ces colonnes les pays étrangers qui ont fait le constat de leurs blocages et qui ont su réformer avant que la situation ne deviennent catastrophique. Savoir réformer à temps, c’est aussi se donner la possibilité de maîtriser son évolution et d’éviter de passer brutalement d’une situation de monopole (le plus souvent étatique) à une situation d’anarchie.
Parmi les pays qui ont eu cette intelligence, il en est un dont l’exemple est particulièrement intéressant, non pas forcément par ce qu’il a réalisé, qu’on retrouve dans de nombreux pays du monde, mais par sa situation passée. Je veux parler de la Suède. Pays qui n’hésitait pas à s’auto proclamé « le plus socialiste d’Europe », montré en exemple par les socialistes français qui nous vantaient le « modèle suédois », ce pays a su, à peu près au même moment que l’Allemagne, se remettre complètement en question, comprendre que la fuite des capitaux, des cerveaux, de la main d’oeuvre qualifiée d’un pays qui pourtant avait fait de la « sécurité » l’emblème national, que le ralentissement de la production, l’effondrement du système scolaire, le mur générationnel qui condamnait le système de retraites avaient un cause commune, le blocage de la société.
Aujourd’hui, dire que la Suède a définitivement rompu avec ses idéaux socialistes serait exagéré, mais la prise en compte des réalités économiques a conduit les responsables politiques de ce pays à plus de pragmatisme. La Suède n’est pas dans la situation de la France. En voici une illustration:
https://youtu.be/-tCujYVHwRo?t=44m28s
2 comments
Ma l’objectif de la taxe n’est pas de changer les comportements ou de limiter la pollution, mais uniquement de ponctionner un peu plus de pognon à ceux qui bossent.