La gangrène de l’économie: son asservissement au pouvoir politique
Janet Yellen sera nommée à la tête de la FED, non parce compétente, mais parce que femme et de gauche!!
Hier, Guillaume Nicoulaud nous démontrait que la FED n’était indépendante de la Maison Blanche et que cela devait très certainement nous amener à considérer que les années à venir seraient parquées par une inflation à vocation politique visant le désendettement de l’Etat américain. Aujourd’hui, c’est Jean Pierre Chevallier qui, par d’autres voies, arrive exactement à la même conclusion:
Pour Schumpeter, le capitalisme libéral triomphant, sous le leadership les Etats-Unis, sera vaincu à long terme, non pas par son adversaire historique, le communisme russe (ou un socialisme plus ou moins marxisant), mais parl’ennemi intérieur, celui qui est constitué par l’ensemble des Américains qui ne font pas partie directement du secteur productif, ceux qui profitent du welfare state (l’Etat-providence), c’est-à-dire de la prospérité obtenu par l’application de ce capitalisme libéral.
Ce sont essentiellement les enseignants, les journaleux, les fonctionnaires et toutes les professions dites sociales qui prolifèrent grâce à l’augmentation du niveau de vie.
Ils constituent un groupe dominant par leur maitrise des médias.
Larry Summers en est la dernière victime (en date).
En effet, la direction de la Fed reviendra certainement à Janet Yellen, non pas parce qu’elle est plus compétente que son rival, mais parce qu’elle est une femme, et de gauche, ce qui lui vaut l’appui de tous les adversaires du capitalisme libéral alors que Larry Summers est un peu comme ce bon vieux Greenspan : un bon connaisseur des milieux financiers et bancaires et un bon économiste, avec une solide culture théorique, et ouvertement un bon défenseur du capitalisme libéral, toutes les qualités qu’il fallait pour diriger la Fed.
Les dirigeants de la Fed jouent un rôle essentiel dans le maintien des bons fondamentaux en n’hésitant pas à contrer les tendances laxistes des hommes politiques, ce qui ne sera pas le cas du successeur du bombardier furtif B-2, Ben Bernanke.
Dans le passé, les dirigeants de la Fed se sont montrés trop complaisants avec les dirigeants de la gauche américaine au pouvoir, ce qui a conduit à une inflation difficilement maîtrisable.
De nouvelles dérives sont à craindre à l’avenir.
Notons, pour la bonne compréhension de l’article de Jean Pierre Chevallier, que Janet Yellen fut nommée au board de la FED par Bill Clinton, qu’elle a fait une brillante carrière d’économiste à Harvard, Yale et Berkeley, que son mari, Georges Akerlof, est pressenti pour un Nobel d’économie dans les prochaines années (probablement repoussé si Madame est à la tête de la FED). C’est une vraie économiste, même si elle s’est distinguée à la FED comme partisane du maintien de l’inflation régulée. C’est une démocrate affirmée, ce qui n’est pas à comparer avec notre gauche marxo-franchouillarde, bien sûr, mais qui néanmoins laisse néanmoins augurer d’une certaine complaisance (sinon d’une complaisance certaine) à l’égard des souhaits inflationnistes de l’actuelle Maison Blanche.
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