Création d’un fonds d’investissement de 100 M€ pour la santé

le retraites ne seront plus payées un jourMarisol Touraine annonce le lancement prochain d’un fonds d’investissement public de 100 millions d’euros destiné aux jeunes entreprises innovantes en santé.

Création d’un fond au lieu d’un contexte

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé aujourd’hui, lundi, le lancement prochain d’un fonds d’investissement public de 100 millions d’euros destiné à aider les jeunes entreprises innovantes en santé à mener à bien leurs projets.
Ce fonds, qui doit être inauguré «dans les prochaines semaines», entrera dans le cadre des Programmes d’investissements d’avenir (PIA), pilotés par le commissaire général à l’Investissement, Louis Schweitzer, a-t-on précisé au ministère, qui n’a pas donné davantage de détails dans l’immédiat.

«Les start-up françaises se heurtent malheureusement trop souvent à la « Vallée de la mort » financière avant de parvenir à la commercialisation. Faute de capitaux suffisants, elles s’essoufflent dans une recherche permanente de financement», a doctement déclaré Mme Touraine dans un discours prononcé à l’occasion de l’inauguration d’une start-up, Eligo Bioscience, ayant choisi de s’installer dans les locaux de l’Institut Pasteur à Paris.

Comme toujours, les socialistes préfèrent la voie de la « socialisation », de la « collectivisation » plutôt que celle de l’auto régulation. Ainsi, au lieu de libérer les start up des fardeaux qui les accablent et qui les tuent, le gouvernement socialiste préfère-t-il continuer à les noyer en s’accordant le rôle de sauveteur ou de d’empêcheur de couler en rond…. à qui aura l’heur de lui plaire!!! Ne nous trompons pas, l’intervention de ce fond, comme la BPI ou tout autre forme d’intervention publique dans l’économie ne se fera pas uniquement sur des critères objectifs, mais bien en tenant compte de « paramètres sociaux et politiques » comme le nombre d’emplois espérés, la couleur ou l’entregent de l’élu local où vous vous installez ou la cohérence avec le « plan » de développement économique du secteur.

Mise en place d’un nouveau « comité Théodule »

Ainsi, pour définir ce fameux « plan » sans lequel les socialistes sont perdus, un «comité de pilotage du plan Médecine du futur» sera également installé prochainement. Ce fameux plan visera à « favoriser des collaborations entre différents secteurs autour de la santé, pour croiser des expertises, des outils et des idées » (merci aux interprètes « charabia politico administratif/ français » de bien vouloir se faire connaître auprès de la rédaction).
Marisol Touraine n’étant pas avare de gadgets inutiles lui permettant de se pavaner, a annoncé aussi l’organisation d’une « journée nationale de l’innovation en santé » le 23 janvier prochain à la Cité des Sciences et de l’industrie à Paris, un «grand village de l’innovation» (sic) ouvert au grand public (merci pour les cochons payants) et rassemblant les différents acteurs de la filière.

Source: www.20minutes.fr

3 comments

  • … bonjour…

    Même si on approuve votre commentaire sur le fond, en lisant votre phrase : *** … mais bien en tenant compte de « paramètres sociaux et politiques, comme le nombre d’emplois espérés, la couleur ou l’entregent de l’élu local ***

    … on continue quand même a se poser la question suivante :

    Est-il préférable d’être dépendant d’une aide d’état – qui, je le rappelle, même avec ses défaut, est sensée aller dans le sens du bien commun; plutôt qu’un support privé, ne favorisant que des copains et dont le but est la plupart du temps à des années lumières de l’intérêt commun!

    Comme je base mon propos sur le professionnalisme désintéressée de l’état, vous basez le votre sur la loyauté des acteurs économiques. vous mesurez tout de suite l’écart qu’il y a avec la réalité.

    Bref quelle difference il y a t-il entre la socialisation publique et la socialisation privée si ce n’est, pour cette derniere, le cercle plus restreint des bénéficiaires ???

    • Bonjour,

      Il n’y a pas socialisation privée. Nous avons dans le cas de la collectivisation socialiste des fonds qui retirés à ceux qui les ont générés pour, après frais de gestion administratifs, être (de facto) partiellement réinjectés dans des entreprises. Ces entreprises, vous dites que leur choix va dans le sens commun? Bull, par exemple, le fameux « plan calcul », le crédit Lyonnais, par exemple, je ne vais pas vous citer les milliards que l’Etat a injecté dans des entreprises qui n’ont servis strictement à rien.
      Vous dites qu’un investissement privé va aux « copains »? Vous rigolez, j’espère! Même si arrivez à trouver un ou deux exemples par ci par là, il s’agira de toute manière d’investissements qui auront été rentables et générateurs de plus value. Il y a deux raisons à cela. La première, c’est que lorsque l’on joue avec ses sous, on fait beaucoup plus attention où on les met que lorsque l’on joue avec ceux des contribuables. La deuxième raison, c’est que lorsque l’on investir dans un secteur économique que l’on maîtrise, on prend en compte des paramètres qui ne sont que des paramètres de « faisabilité ». AU contraire, lorsque l’on investit de l’argent prélevé aux contribuables, en France, mais pas seulement, on est beaucoup moins regardant parce qu’on a l’impunité. Ce ne sont ses sous, il n’y a donc pas de sanction pécuniaire. Personne n’a jamais eu à répondre devant la justice d’investissements débiles, il n’y a pas de sanction en responsabilité. Ajoutez à cela que la classe politique, c’est le jeu de la « démocratie » a une facheuse tendance au clientélisme, et vous comprendrez que l’investissement dans les activité économiques via des acteurs publics est la pire des choses qui soit.

  • … bonjour…

    Même si on approuve votre commentaire sur le fond, en lisant votre phrase : *** … mais bien en tenant compte de « paramètres sociaux et politiques, comme le nombre d’emplois espérés, la couleur ou l’entregent de l’élu local ***

    … on continue quand même a se poser la question suivante :

    Est-il préférable d’être dépendant d’une aide d’état – qui, je le rappelle, même avec ses défauts, est sensée aller dans le sens du bien commun; plutôt qu’un support privé, ne favorisant que des copains et dont le but est la plupart du temps à des années lumières de l’intérêt commun!

    Comme je base mon propos sur le professionnalisme désintéressée de l’état, vous basez le votre sur la loyauté des acteurs économiques. vous mesurez tout de suite l’écart qu’il y a avec la réalité.

    Bref quelle différence il y a t-il entre la socialisation publique et la socialisation privée si ce n’est, pour cette dernière, le cercle plus restreint des bénéficiaires ???

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