Le marché de l’immobilier évolue… comme prévu

Les taux des prêts immobiliers n’ont jamais été si bas, les prix restent stables ou en très légère baisse, les ventes reprennent.

N’en déplaise aux grincheux et aux éternels annonceurs de catastrophes, le marché de l’immobilier est stable.

En juin, les taux des prêts du secteur concurrentiel (hors assurance et coût des sûretés) se sont établis à 2,89 % en moyenne, selon le baromètre mensuel de l’Observatoire Crédit Logement / CSA, contre 2,97 % le mois précédent. La baisse des taux se poursuit donc, elle « s’appuie toujours sur la volonté des établissements de crédit de soutenir l’activité de marchés en forte contraction« , estime l’Observatoire, lequel ajoute : « les taux des prêts immobiliers n’ont jamais été si bas« .

Tous les marchés bénéficient de cette « situation exceptionnelle » : le marché du neuf (2,91 % en juin), l’ancien (2,90 %) et le marché des travaux (2,86 %). La part de la production de crédits réalisée à un taux inférieur à 4 % progresse encore, à 98,6 %, contre 79,1 % en 2012. 88,5 % des prêts sont désormais octroyés avec un taux inférieur à 3,5 %.

La chute vertigineuse annoncée par certains n’a pas eu lieu. Ni sur le front des prix, ni sur celui des volumes. L’immobilier demeure plus que jamais la valeur refuge par excellence des Français ».

Au niveau national, le prix moyen au m2 se situe désormais à 2 555 €, soit un recul limité à 2,6 % sur un an tous biens confondus. Une baisse un peu moins marquée pour les appartements (- 1,9 %, 3 372 €) que pour les maisons (- 2,8 %, 2 048 €).

Cette baisse contenue des prix, alliée à des taux d’intérêt historiquement bas, a permis un regain d’activité au niveau des transactions : + 6,4 % pour les appartements et + 11,9 % pour les maisons. Regain d’activité confirmé par la reprise de la production de crédits : + 7 % au 2e trimestre par rapport au trimestre précédent et + 7,7 % par rapport au trimestre équivalent de 2012. 

Nous vous le répétons, si vous n’êtes pas encore propriétaire de votre résidence principale et que vous êtes éligible à un crédit vous permettant de le devenir, n’hésitez pas, il est fort peu probable que vous ayez l’occasion de rencontrer à nouveau un jour un contexte aussi favorable. Et en disant cela, nous n’évoquons même pas les fortes probabilités de grande inflation dans les années à venir (il va bien par un moyen ou un autre falloir dévaloriser la dette publique) qui viendront encore abaisser le coût réel de votre acquisition!

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