La France d’abord ! Aurait pu dire un Donald français…

1 200 milliards d’euros (de déficits), tel est le montant de ce qu’a coûté jusqu’à présent l’adoption de l’euro en France !

1 200 milliards d’euros, c’est la moitié du PIB annuel, 20 000 euros par Français, 80 000 euros pour une famille avec 2 enfants (sans compter les tout petits).Explications…

En effet, la balance commerciale, du moins celle des (seuls) biens, est déficitaire depuis juin 2004, à cause de l’adoption de cette monnaie contre nature qu’est l’euro,

Document 1 :

2017.02.03.1.biens9714-1024x491

Pour camoufler un peu ce désastre, en utilisant les bonnes vieilles méthodes de l’URSS, les nuls de la Banque de France ont interrompu la publication des mauvais chiffres de cette série en 2014 pour la remplacer par une autre (à partir de janvier 2008) qui fait apparaitre des déficits un peu moins pires,

Document 2 :

2017.02.03.2.biens0816-1024x472

Entre juin 2004 et janvier 2014 (sur 8 ans et demi), le cumul des déficits sur les biens de la France atteint 472,5 milliards d’euros,

Document 3 :

2017.02.03.3.biensqmul0414-1024x458

Depuis janvier 2008 jusqu’à fin novembre 2016 (sur 9 ans), toujours d’après les chiffres officiels de la nouvelle série des nuls de la Banque de France, le cumul des déficits sur les biens de la France atteint 385,3 milliards d’euros,

Document 4 :

2017.02.03.4.qmul0816-1024x477

Ainsi, au total, depuis juin 2004 jusqu’à fin novembre dernier, toujours d’après les chiffres officiels des nuls de la Banque de France, le cumul des déficits sur les biens de la France atteint (au moins) 558,148 milliards d’euros.

Compte tenu de la minoration des déficits due à la nouvelle série, ce sont près de 600 milliards d’euros de biens qui n’ont donc pas été produits en France alors que cette balance des biens était positive avant 2004, c’est-à-dire avant que l’adoption de l’euro ne fasse des ravages dans les entreprises françaises productrices de biens qui ne sont plus devenus exportables à cause d’un euro surévalué pour le système productif français.

En fait, si cette balance avait continué à être excédentaire comme auparavant (avant l’euro), ce sont plus de 600 milliards d’euros de biens qui auraient été créés par des entreprises en France et qui ne l’ont pas été.

Pire encore est le déficit des Investissements Directs Etrangers (IDE) : depuis 1997 jusqu’en janvier 2014, le cumul des déficits a atteint 587 milliards d’euros car les investisseurs français ont investi davantage à l’étranger et les investisseurs étrangers ont moins investi en France, alors que la balance de ces investissements était équilibrée avant la convergence des monnaies nationales conduisant à l’adoption de l’euro,

Document 5 :

2017.02.03.5.ideqmul9714-1024x469

L’adoption des 35 heures, les turbulences financières et la crise qui s’en est suivie ont accentué ces déficits car les investissements en France ne sont plus attractifs,

Document 6 :

2017.02.03.6.ide9714-1024x490

Par la suite, là aussi à partir d’une nouvelle série débutant en 2012, les deux types d’investissements se sont relativement un peu équilibrés,

Document 7 :

2017.02.03.7.ide1216-1024x497

Cependant, fin novembre 2016, le cumul de ces déficits a été de 31 milliards pour cette période…

Document 8 :

2017.02.03.8.ideqmul1216-1024x479

… ce qui fait au total 608 milliards d’euros de déficits cumulés au niveau de ces Investissements Directs Etrangers (IDE) depuis 1997 jusqu’en novembre dernier (21 milliards après 2012).

Un peu plus de 600 milliards d’euros de déficits cumulés au niveau de ces Investissements Directs Etrangers (IDE) plus un peu moins de 600 milliards pour les biens qui n’ont pas été produits en France, c’est bien un cumul de ces déficits de 1 200 milliards sur ces deux rubriques de la balance des paiements de la France !

Heureusement, ou… malheureusement (!) personne n’en parle.

Donald réagit…

Aux Etats-Unis, le Donald a fait la même observation et il en a tiré les conséquences : l’Amérique d’abord et il a été élu !

En ces temps de période pré-électorale en France, un Donald français aurait pu dire : la France d’abord ! … et il aurait pu être élu … si les électeurs français pouvaient voter comme leurs homologues américains, ce qui est loin d’être le cas.

Le véritable Donald a dit que l’Union Européenne (et en particulier cette zone euro contre nature) est un foutoir dont il faut sortir comme l’ont fait les sujets du Royaume plus ou moins Uni. Il a raison comme le montrent entre autres ces données de la balance des paiements publiées par les nuls de la Banque de France qui ne sont même pas capables de les comprendre et d’en tirer les conséquences…

Un petit rappel : ces 1 200 milliards d’euros de déficits accumulés sont compensés par d’autres rubriques de la balance des paiements, et en particulier par des capitaux étrangers (américains, arabes…) investis en particulier en bons du Trésor français !

Cliquer ici pour voir la page des données de la Banque de France sur la balance des paiements.

Cliquer ici pour lire mon article confirmant que la Banque de France et son gouverneur ont été jugés nuls par la 17° Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris.

Source: Jean-Pierre CHEVALLIER

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