Bonne année 2012!

Ces voeux s’adressent à vous, personnellement. Je vous souhaite à chacun une année saine, prospère, heureuse en famille et une santé d’airain.

Collectivement, nous savons que cette années sera terrible. La première moitié, suspendue aux échéances électorales française et américaine, nous donnera probablement l’impression de ce calme sourd que nous pouvons ressentir lorsque, en mer, nous voyons s’abattre le vent, se noircir le ciel et que, confusément nous sentons grossir les vagues. C’est là qu’il faut prendre un ou plusieurs ris, éviter le travers des vagues et mettre en fuite pour éviter la casse. Nos dirigeants sauront ils manoeuvrer? Prévenus depuis longtemps par les routeurs, connaissant les cartes météo par coeur, ils ont choisi néanmoins de conduire notre pays droit dans la tourmente. Qu’espèrent ils aujourd’hui? Que Saint Erasme ou Saint Mathieu intercéderont en leur faveur? Ils ne sont même plus croyants et préfèrent s’en remettre aux dieux païens appelés S&P, Fitch ou Moody’s auxquels ils apportent chaque jour, telles des offrandes sur l’autel des sacrifices, nos biens les plus chers que les grands prêtres stupides et cupides désignent comme susceptibles de calmer leur courrou. Mais voilà, pas plus que les sacrifices païens ne faisaient pleuvoir ou neiger, la destruction de notre culture, de nos valeurs et de notre infrastructure sociétale ne permettront d’éviter cette catastrophe, trivial résultat de choix humains et d’erreurs d’appréciation, non d’une quelconque colère surnaturelle.

2012 va connaître, sur les marchés, un besoin en refinancement de dettes souveraines arrivant à échéance que nul ne pourra satisfaire. La vitesse de rotation de la planche à billets américaine prend de telles proportions que la valeur intrinsèque du dollar va dangereusement s’approcher de celle du papier et de l’encre nécessaires à son impression. Notre nouveau Président de la BCE étant un fidèle élève de l’école américaine, tout laisse à craindre que notre Euro, pris entre les dettes sous estimées et peu fiables d’un certain nombre d’Etats et la politique de fuite en avant de nos dirigeants n’ait d’autre voie de secours (momentané) que la multiplication… des billets. Bref, le système financier mondial ne devrait pas passer l’année ou tout juste, histoire de mourir en début 2013 pour faire mentir le calendrier Maya qui, il y a quelques milliers d’années, avait donné le 21 décembre 2012 comme date de fin de ce monde.

C’est tout ce que vous avez à dire? Pensent un certain nombre d’entre vous, adeptes de la gymnastique « Struthio-nienne ». Eh bien non! Le pire est toujours possible. Quel est ce pire? Le conflit multi-sites. Oui, parmi les manoeuvres dilatoires engagées par les dirigeants politiques lorsqu’ils se trouvent dans une impasse, il y a…. la guerre. Ne criez pas, ne râlez pas, regardez avec quelle facilité, récemment, notre pays s’est trouvé, sans décision de sa représentation nationale, sans consultation de son peuple, en situation de conflit. Regardez avec quelle facilité le mensonge bien asséné en assemblée plénière de l’ONU permet d’enclencher de manière irréversible, par le jeu des alliances et des accords, des commandements unifiés et de l’interdépendance, des pays les uns contre les autres en l’espace de quelques heures. Ajoutez à cela les répercussions intérieures que cela peut avoir et vous vous trouvez typiquement dans le cadre d’un conflit multi-sites interne/externe ravageur, destructeur, assassin. Dès lors, une nouvelle économie de guerre se met en place, se substituant à la précédente. Les bruits de bottes claquent déjà, assoudis en France par la pesante loi du silence qui régit la grande presse nationale (FT d’aujourd’hui).

J’exagère? Peut être! Espérons le. Si le pire est possible, il n’est jamais sûr et nous pouvons aussi espérer que nos (nouveaux?) dirigeants sauront éviter ces écueuils. Malheureusement, rien dans leurs programmes ne permet de s’en assurer, mais, bon, nous savons depuis longtemps que les programmes n’engagent que ceux qui y croient, même lorsqu’ils sont mauvais…

Protégeons nous, protégeons nos familles. Pour le reste, soyons vigilants.

En ce qui concerne MVMA, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous permettre de prendre les bonnes décisions en toute connaissance de cause.

Bonne Année, Bonne santé et toute cette sorte de choses!

(Davet Breizhiz: Bloavez Mad!)

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