Augmentation des droits de mutations

N’ayant visiblement pas compris l’incidence de la fiscalité sur l’économie, le gouvernement augmente le coût des transactions immobilières…

Des décisions prises au jour le jour

Notre gouvernement, et en premier lieu notre Président, n’a aucune mais aucune once de sens du bien commun, d’intérêt de la Nation ou d’ambition nationale. Nous avons à faire à des gribouilles qui ne voient jamais plus loin que le bout de leur nez et qui prennent chaque jour des mesures en complète contradiction avec ce qu’ils affirmaient la veille et qui seront contredites deux jours après. C’est du pilotage à vue sans regarder les instruments. Le PS étant un parti de notables, l’Etat ayant décidé de diminuer la dotation globale de fonctionnement pour faire genre « on diminue les dépenses », il faut calmer la « base » des élus locaux notablions du parti qui éventuellement ne pourraient plus embaucher les copains pour assurer les réseaux clientélistes ou arroser les associations qui ne représentent qu’elle même et servent de courroies de transmission et d’alibis, voire permettent des détournements de fonds. Alors, comme toujours, généreux avec l’argent des autres, en particuliers celui des contribuables, l’Etat décide que les départements pourront augmenter les droits de mutation. La part départementale des droits de mutation passera donc de 3.8 à 4.5%.

Des conséquences graves

Il est sincèrement difficile de rester calme et poli devant de telles décisions. Nous nous contenterons de dire que cela ne fera que renchérir le coût de l’immobilier, que cela ne fera que freiner les ventes, que cela ne fera de durcir le marché du travail, que la France est des derniers pays à subir ce type de fiscalité archaïque… Nous dirons simplement que, fidèle à l’interprétation que nous donnons régulièrement, l’Etat, se conduisant comme le Seigneur féodal qu’il est à l’égard de ses serfs, ne fait simplement qu’augmenter la part qui lui revient à chaque transaction sur un bien qu’il faudra bien que vous compreniez un jour qu’il ne vous appartient pas mais qu’il appartient au Seigneur qui vous en accorde jouissance moyennant paiement  de « droits de mutation », « taxe foncière » et « taxe d’habitation » à votre Seigneur et Maître, l’Etat.

La FNAIM se réveille

Parmi ceux qui jouent encore le jeu et qui n’ont pas compris la réalités des rapports, il y a Jean-François Buet, président de la FNAIM. Le pauvre fulmine. Ça se comprend, lui qui a cru que la collaboration avec l’ennemi était une solution. Ils sont nombreux, dans l’histoire, ceux qui se trouvèrent cocus de n’avoir pas su évaluer qui était en face d’eux….. Voici ce qu’il dit aujourd’hui de cette augmentation des droits de mutation: « La proposition qui sera ainsi faite au Parlement est indécente, inopportune et irresponsable. Inopportune au moment où le marché a perdu 1/3 de son souffle, avec des accédants à la propriété désolvabilisés par les circonstances économiques, par le durcissement de la distribution du crédit et par l’assèchement des aides publiques. (…) Indécente parce que les collectivités territoriales vivent encore sur un grand pied, et engagent moins d’efforts encore que l’Etat pour y remédier, avec un déploiement constant de leurs effectifs,que même la crise n’a pas réussi à freiner! Indécente enfin alors que la ministre de l’égalité des territoires et du logement disait à voix basse il y a quelques mois réfléchir à une suppression des droits de mutation, au profit d’un mécanisme fiscal plus intelligent et plus équitable ». Et notre amoureux éconduit conclut: « On peut en outre parier que ces gestes, outre leur singularité politique, se révèleront absurdes. Ils ne rapporteront rien : l’impôt va tuer l’impôt, et les recettes ne seront pas au rendez-vous ». Qui a dit qu’un chagrin d’amour pouvait ouvrir les yeux?

Doze perdrait il lui aussi son sang froid?

[tell-a-friend id= »1″ title= »Faites suivre »]

3 comments

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.